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À la découverte de la fortification de Montréal



...et des lieux d'établissement

 


Circuit-découverte de sites
archéologiques du Montréal fortifié
Stabilisation et mise en valeur
des vestiges archéologiques du Champ-de-Mars

Travaux été 2010 - été 2011 [document PDF]
 
Cliquez sur les plans pour une version complète. 

Les sites illustrés sur cette carte représentent l’enceinte maçonnée et les principaux établissements de la ville fortifiée du XVIIIe siècle localisés dans le périmètre de celle-ci ou immédiatement à l’extérieur, côté fleuve. Ces emplacements ont été sélectionnés parce que des vestiges y ont déjà été mis au jour ou parce qu’il existe une probabilité d’en découvrir et d’y accéder sans entraves majeures.

Certains vestiges des fortifications de pierre ont été mis en valeur in situ au parc du Champ-de-Mars, à Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal, et au restaurant Les Remparts, sur la rue de la Commune.

Plan du circuit-découverte

Références :
CHARBONNEAU, André, Yvon DESLOGES et Marc LAFRANCE
Québec, ville fortifiée, du XVIIe au XIXe siècle.
Parcs Canada, Québec 1982.

LAMBERT, Phyllis et Alan STEWART (dir.).
Montréal, ville fortifiée au XVIIIe siècle.
Centre Canadien d’Architecture, Montréal 1992.

Relevé archéologique
 Relevé archéologique. Photo : Ville de Montréal
 
 
Nomenclatures des fortifications
Parc du Champ-de-Mars
Site du Champ-de-Mars, pierres bouchardées Site du Champ-de-Mars, pièces de métal
Site du Champ-de-Mars, pierres bouchardées et pièces de métal. Photo : Ville de Montréal

A Parc du Champ-de-Mars – C’est le seul espace public du Vieux-Montréal qui permet de découvrir in situ les vestiges d’un front complet de l’enceinte du XVIIIe siècle. Sur une longueur de près de 250 mètres, l’escarpe, la contrescarpe et le fossé y sont exposés. Ils englobent la moitié du bastion Saint-Laurent, à l’ouest, et de celui des Jésuites, à l’est. Ces éléments composent un front complet de fortification et illustrent bien les règles de complémentarité et de symétrie géométrique qui présidaient à la construction d’une enceinte bastionnée. Des pièces de métal ancrées dans la pierre et reliées au système de fixation des portes ont été retrouvées dans deux poternes. Ces dernières sont des passages voûtés percés dans le mur d’escarpe et réservés à l’usage des militaires.

B Rue Gosford – Les murs d’escarpe et de contrescarpe du bastion des Jésuites y sont représentés. Rue Gosford C Rue Bonsecours, flanc en « W » – Ce type d’aménagement constitue un compromis là où la construction d’un bastion est problématique en raison d’une topographie contraignante. Ici, c’est l’espace entre la citadelle et le marécage en contrebas qui représentait une entrave. Rue Bonsecours
Rue de la Commune D Rue de la Commune, bastion de Québec – Au Faubourg Québec, on retrouve des vestiges archéologiques de la fortification et du quartier militaire : entrepôts, casernes et magasins du Roi. Érigée en 1709, la « canoterie » du Roi, affectée à la construction des canots, a fait l’objet d’une fouille archéologique.
E Place Jacques-Cartier – Les vestiges de la fortification au bastion du Gouvernement et de la résidence du gouverneur de Vaudreuil (1723-1803) sont marqués au sol. Une maison, des dépendances, des latrines, des jardins, des vergers et une rue ont été repérés par les archéologues. La porte du Gouvernement a été percée dans l’axe de la rue Saint-Charles, ouverte dès 1672 (place Jacques-Cartier est). À l’époque, un talus escarpé longeait la rue Saint-Paul. Place Jacques-Cartier
Place Royale F Place Royale, rues Place-Royale est et ouest, bastion du Port – Le site de la place Royale correspond au lieu de la première place publique de Montréal dont l’origine remonte à 1676. L’emplacement du mur d’escarpe, du terre-plein et de son mur de soutènement y est marqué au sol. C’est dans ce secteur que se trouvait la porte du Marché qui facilitait l’accès au fleuve.
G Hôpital Général de Montréal (1693-1871), rue Saint-Pierre – L’Hôpital Général occupait, à la pointe à Callière, hors les murs, un vaste terrain de 4,5 hectares qui s’étirait depuis la rivière Saint-Pierre (place d’Youville) jusqu’en bordure du fleuve. C’était un important complexe immobilier qui comprenait notamment une église – dont une partie subsiste toujours, à l’ouest de la rue Saint-Pierre – un couvent, un lavoir, un moulin à vent, des jardins et des cimetières. Des traces de l’église et de l’aile des Pauvres
sont visibles dans la rue Saint-Pierre.
Hôpital Général de Montréal
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