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FICHE D'UN BÂTIMENT 
Identification  
Cliquez sur l'image, pour une version agrandie.
 

©Denis Tremblay, 2006
 
Vue du bâtiment en 1891, alors que J.W. Grier & Mudge, des courtiers en assurance, occupent brièvement les lieux.
©The Dominion Illustrated, 1891, p. 112.
 

©Denis Tremblay, 2006
Les termes précédés d'un sont définis au glossaire.
Nom du bâtiment :

Magasins-entrepôts Thomas-Jenkins I

Adresse civique :
Construction et  
modifications majeures :

1866-1867/ 1998 

Plans de localisation :
Caractères physiques :
  • Nombre d'étages : 3
  • Matériau dominant : pierre
  • Type de toit principal : plat

Pour plus d'information sur les caractères physiques du bâtiment, veuillez consulter le relevé des caractères physiques.

Pierre :

En l'absence d'une mention de confirmation, l’identification « pierre grise de Montréal [calcaire] » est présumée d’après l’apparence et l’époque d’utilisation.

Ce bâtiment fait partie
de l'ensemble suivant :
  • Magasins-entrepôts Thomas-Jenkins
    Histoire de l'ensemble
    L’ensemble comprend trois magasins-entrepôts construits en 1866-1867 par Thomas Jenkins. À compter des années 1870, les deux unités à l’est de l'ensemble forment une propriété, alors que celle la plus à l’ouest poursuit une destinée distincte.

Cliquez sur le nom de l'ensemble pour obtenir la liste des bâtiments de cet ensemble.

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Histoire du bâtiment  
 

En 1866-1867, Thomas Jenkins fait démolir deux maisons-magasins et fait construire un ensemble de trois magasins-entrepôts sur cet emplacement qu’il avait acquis douze ans auparavant. Les travaux, dirigés par l’architecte George Browne, sont rendus nécessaires à la suite de l’expropriation de la partie sud du terrain pour l’élargissement de la rue Notre-Dame. Le présent immeuble comprend les deux unités à l’est de l’ensemble. Dès le printemps 1867, l’unité est accueille son premier occupant, le fabricant de bottes et de chaussures Edmond Angers. Quoique l’immeuble soit conçu exclusivement pour le commerce, Angers établit sa résidence dans l’unité qu’il occupe pendant deux ans. L’unité ouest est l’hôte en 1868 du fabricant de brosses Henry Jenkins pour trois ans ainsi que du marchand John R. Boyce qui y demeure jusqu’en 1880. Entre-temps, les magasins-entrepôts sont achetés par la succession William Stephen qui les conservera pendant près d’un siècle.

L’utilisation de cet immeuble à travers le temps est plutôt hétéroclite, celui-ci servant tout autant à la fabrication, à l’entreposage qu’au commerce, cette activité se concentrant davantage au rez-de-chaussée. Une partie des étages servira même encore de logements pour une vingtaine d’années à compter des années 1890. Ainsi, peu de tendances marquantes se dégagent dans l’occupation de l’unité est. Des marchands, un artiste et un lithographe, des courtiers s’y succèdent. En 1894, le Hoffman Café y est établi pour dix-sept ans, puis un autre restaurateur loue le rez-de-chaussée durant dix ans. Des banquiers et courtiers new-yorkais y possèdent des bureaux de 1911 à 1926. Puis, cette unité sert notamment aux activités de marchands de fourrures, de papeterie et de matériels d’artistes. L’unité ouest est quant à elle occupée au rez-de-chaussée par des tailleurs des années 1880 à 1911, avant d’être l’hôte de restaurateurs tout au long du XXe siècle. Les étages logent des bureaux de professionnels dont des courtiers et des avocats, des ateliers de tailleurs ainsi que les salles d’impression des imprimeurs Mitchell & Wilson de 1884 à 1943.

L’immeuble fait l’objet d’importants travaux de restauration à la fin des années 1990. En 2004, l’unité ouest abrite toujours un restaurant au rez-de-chaussée et l’unité est une galerie d’art. Les étages servent à l’habitation.

Voir aussi les informations sur le ou les ensembles dont ce bâtiment fait partie.

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photographie Denis Tremblay, 1998
 
Après une transformation réalisée en 1999.
photographie ©Ville de Montréal, 2000
 
Construction initiale  
 
Date de construction :

1866-1867

Concepteur de la construction :
Propriétaire constructeur :
  • Thomas Jenkins (fabricant de brosses)
    (propriétaire de v. 1854 à 1869)
Locataire ou autre
usager d'origine :
  • Edmond Angers (marchand et fabricant de bottes et de chaussures)
    (locataire de 1867 à 1869)
    Angers occupe l’unité est dès le printemps 1867. Un protêt du 16 septembre de cette année-là nous apprend qu’Angers réside dans le magasin-entrepôt, même si ce dernier a été conçu exclusivement pour des fins commerciales (notaire W. Easton).
  • Henry Jenkins (fabricant de brosses)
    (locataire de 1868 à 1870)
    Jenkins occupe une partie de l’unité ouest.
  • John R. Boyce (marchand)
    (locataire de 1868 à 1880)
    Boyce occupe une partie de l’unité ouest. À compter de 1873, il occupe pour sept ans la totalité l’espace.
Commentaire sur la construction

Marché de maçonnerie (pierres) avec Payette & Perrault (notaire W. Easton, 25 mai 1866); marché de peinture et de vitrerie avec William Sweet (notaire W. Easton, 6 juin 1866), marchés de plâtrage avec William Conroy, de maçonnerie (briques) avec Bayard & Cassant et de charpenterie et menuiserie avec A. MacDonald & Sons (notaire W. Easton, 11 juin 1866); protêts contre A. MacDonald & Sons (notaire W. Easton, 11 mars et 17 avril 1867).

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Fonction(s) d'origine et type particulier  
 
Fonction(s) générale(s) :
  • habitation
  • fabrication
  • commerce
Type particulier de bâtiment :
  • magasin-entrepôt
Commentaire

Ces magasins-entrepôts sont sporadiquement occupés à des fins résidentielles: en 1867-1869 et dans les décennies 1890 à 1910. Depuis les rénovations des années 1990, les étages servent à l’habitation.

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Autres travaux – Modifications  
 
Travaux 1 :
    Date des travaux : 1998
    Restauration ou recyclage du bâtiment.

    L’immeuble fait l’objet de travaux de restauration.

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Autres propriétaires ou locataires (sélectif)  
 
Propriétaires :
  • Succession William Stephen
    (propriétaire de 1869 au 1968-04-10)
    La succession de William Stephen achète la propriété en 1869. Après le partage des biens du défunt entre ses descendants, sa fille Margaret Stephen, épouse de David Robertson, hérite de cet immeuble qu’elle transmet à son décès, le 11 mai 1899, à ses héritiers. La famille en conserve la propriété jusqu’au 10 avril 1968.
Locataires :
  • Mitchell & Wilson (imprimeurs)
    (locataire de 1884 à 1943)
    Locataires de l'unité ouest.
  • Hoffman Café (café)
    (locataire de 1894 à 1911)
    Après avoir occupé l’unité est, le Hoffman Café déménage dans le magasin-entrepôt au 215, rue Notre-Dame Ouest de 1911 à 1920.
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Protections patrimoniales du bâtiment  
 
Le bâtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :
  • Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré).
    Anciennement un arrondissement historique (1995-04-26) (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivante :
  • Situé dans un secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Vieux-Montréal (juridiction municipale)
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Numéros de référence  
 
Bâtiment :

0040-22-5412-00

Propriété :

0040-22-5412
Fiche 1 de 1 sur cette propriété

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Pour plus d'informations...  
 

Pour plus d'information sur l'histoire ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :

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