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FICHE D'UN BÂTIMENT 
Identification  
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La façade.
©Denis Tremblay, 2009
 
Le profil du bâtiment au début du XXe siècle.
Collection E.Z. Massicotte. BAnQ, 0002730795 (MAS 2-175-a).
 
La quincaillerie Auguste Couillard, vers 1910.
Ville de Montréal, Direction du patrimoine, dossier du bâtiment.
Les termes précédés d'un sont définis au glossaire.
Nom du bâtiment :

Maison de La Minerve

Autre appellation :
  • Maison Denis-Viger
Adresse civique :
Construction et  
modifications majeures :

1800/ vers 1837 / 1846 / 1966-1967

Plans de localisation :
Caractères physiques :
  • Nombre d'étages : 2½
    l'étage de comble est compté comme une moitié d'étage
  • Matériau dominant : pierre
  • Type de toit principal : à deux versants

Pour plus d'information sur les caractères physiques du bâtiment, veuillez consulter le relevé des caractères physiques.

Pierre :

En l'absence d'une mention de confirmation, l’identification « pierre grise de Montréal [calcaire] » est présumée d’après l’apparence et l’époque d’utilisation.

Ce bâtiment fait partie
des ensembles suivants :
  • Ensemble Viger-Cherrier
    Histoire de l'ensemble
    Cet ensemble historique et géographique plutôt qu'architectural est composé de huit bâtiments construits entre 1800 et 1880 aux alentours de la rue Saint-Amable par la famille Viger-Cherrier. Six de ces bâtiments ont été restaurés dans les années 1960.

  • Quincaillerie Auguste-Couillard
    Histoire de l'ensemble
    Cet ensemble regroupe une maison située rue Saint-Paul Est et une autre rue Saint-Amable, qui ont connu une longue période d'occupation par la même entreprise de quincaillerie.

Cliquez sur le nom de l'ensemble pour obtenir la liste des bâtiments de cet ensemble.

Avertissement :

L'appellation est associée à l'occupation de l'immeuble — de 1829 à 1837 — par Ludger Duvernay, qui, avec Auguste-Norbert Morin, y fonde et y imprime La Minerve (qui paraîtra jusqu'en 1896). La façade typique de maison-magasin, caractéristique architecturale principale du bâtiment, ne date ni de la construction initiale, ni de la période de La Minerve, mais des années qui ont suivi.

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Histoire du bâtiment  
 

En 1800, Denis Viger, charpentier, sculpteur et marchand, engage le maçon André Auclair pour construire une maison en pierre de deux étages dotée d'un comble mansardé à haute toiture, sur un lot vacant faisant partie d'une plus grande propriété. Viger l'occupe pendant deux ans.

En 1805, l'éditeur du Montreal Gazette loue la maison. En 1817, l'imprimeur James Lane s'y installe. Il habite à l'étage au-dessus du rez-de-chaussée et son imprimerie se trouve à l'étage de comble. À tout le moins, il en est ainsi en 1829 lorsqu'il vend l'imprimerie à Ludger Duvernay, fondateur et éditeur de La Minerve, journal associé au mouvement patriote. Denis-Benjamin Viger, qui a hérité du bâtiment, soutient Duvernay et publie lui-même des articles dans La Minerve. Il lui loue les étages auparavant occupés par Lane, toujours sans le rez-de-chaussée. Duvernay y publie son journal jusqu'en 1837 alors que sa participation aux Rébellions l'oblige à l'exil.

Entre 1835 et 1837, le quincaillier William Leste occupe le rez-de-chaussée tandis que Duvernay est encore aux étages. Leste loue également la maison voisine donnant sur la Saint-Amable, où il habite avec sa famille. Dans le bail signé par Leste en 1837 il est fait mention de travaux prochains à ses frais sur la façade de la rue Saint-Paul, un nouveau revêtement de pierre taillée paraissant plausible. En 1842, il loue de Viger les deux immeubles complets pour plusieurs années (avec l'obligation de laisser les équipements d'imprimerie à l'étage de comble). Leste agit ensuite comme locataire-occupant et locateur. En 1845, il déménage avec sa famille et sous-loue la maison de la rue Saint-Amable tout en conservant son commerce, rue Saint-Paul. En 1846 il fait diviser à ses frais le rez-de-chaussée en deux magasins et en fait refaire la devanture commerciale. Il louerait le second magasin à d'autres de même que les étages supérieurs, au moins en partie, et certains y habiteraient (il reste des ambiguïtés dans les sources quant aux occupants des années 1840-1850). À toutes fins utiles, il s'agirait alors de la maison-magasin de William Leste, celui-ci agissant comme un propriétaire jusqu'à son départ définitif en 1848.

Après un passage à vide en 1849, un ferblantier s'installe pour 17 ans en 1850, une partie de ses locaux paraissant habitée au début par un employé. On observe aussi une relance de l'édition. En 1849, Jean-Guillaume et C.-J.-N. De Montigny, membres de l'Institut Canadien, fondent Le Moniteur Canadien: Journal du Peuple (1849-1855). Leur imprimerie est installée rue Saint-Amable (mais pas dans la maison immédiatement voisine à l'arrière). À compter de 1850, leur bureau se trouve rue Saint-Paul et tout indique qu'ils y habitent. Leur journal sert encore de tribune à Denis-Benjamin Viger. Par ailleurs, Charles Odilon Beauchemin et ses associés successifs, relieurs, libraires et papetiers, sont présents de 1850 à 1876, Beauchemin habitant probablement sur place au début.

De 1870 à 1876, le quincaillier Auguste Couillard occupe une autre partie du bâtiment; il en fait un usage purement commercial dès son arrivée. À compter de 1877, la quincaillerie occupe tout l'édifice. Il occupe aussi le bâtiment voisin de la rue Saint-Amable à des fins d'entreposage. Cette vocation de magasin-entrepôt est consolidée avant 1909 (entre 1890 et 1909), l'entreprise faisant construire une adjonction en brique de deux étages qui occupe toute la cour intégrant ainsi les deux bâtiments en un seul. Probablement en 1912-1913 on ajoute un étage en brique, le comble mansardé disparaissant alors (l'étage ajouté disparaîtra lui-même plus tard). La quincaillerie Couillard occupe les lieux jusqu’au début des années 1930. Le bâtiment sert ensuite à l'entreposage de fruits et légumes jusqu'en 1963, l'année de la fermeture du grand marché Bonsecours.

Le bâtiment est vendu en 1964 à l'amatrice d'art Claire Paradis, mariée au neurochirurgien Claude Bertrand. Après un incendie survenu en 1966, tout est démoli à l'exception du mur mitoyen de droite et de sa cheminée, datant de 1800, ainsi que de la façade construite au cours des années 1830 et 1840. Le bâtiment est reconstruit, avec un nouveau mur en moellons à l'ancienne à l'arrière − probablement avec des pierres récupérées − et un toit à deux versants recouvert de tôle, à la façon du début XIXe. L'édifice est classé monument historique en mai 1967, probablement pendant les travaux.

D'abord occupé par Madame Paradis-Bertrand elle-même (pour entreposer et exposer sa collection d'art personnelle?), puis brièvement par d'autres membres de sa famille, l'édifice est bientôt converti en bureaux par des entreprises oeuvrant dans les domaines de la littérature, du patrimoine et de l'édition; les Éditions Flammarion possèdent et occupent l'immeuble de 1977 à 1986. Des travaux seraient réalisés en lien avec cet usage. En 2015, on y trouve une boutique de souvenirs ainsi que d'autres locaux non résidentiels et un logement aux étages.

Voir aussi les informations sur le ou les ensembles dont ce bâtiment fait partie.

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Vue de la rue vers 1965 (détail).
Ville de Montréal, Direction du patrimoine, dossier du bâtiment.
 
La façade conservée lors de la démolition en 1966.
Ville de Montréal, Direction du patrimoine, dossier du bâtiment.
 
Le bâtiment reconstruit en 1966-1967 (photographie non datée).
Ville de Montréal, Division du patrimoine, dossier du bâtiment.
 
Architecture  
 

Cet édifice largement reconstruit en 1966-1967 comprend des vestiges peu visibles d'une maison construite en 1800 ainsi qu'une façade mise en place au cours des années 1830 et 1840. La partie supérieure du mur mitoyen coupe-feu, à droite, ainsi que la souche de cheminée sont les seuls éléments qui rappellent discrètement la maison urbaine façon Nouvelle-France construite en 1800. La façade de pierre taillée avec une devanture dotée de vitrines est quant à elle représentative des maison-magasin typiques des années 1840. La toiture à deux versants droits, recouverte de tôle à la canadienne et percée de lucarnes, témoigne des intentions des années 1960 quant au rappel du passé, même si elle diffère de la toiture d'origine très particulière du bâtiment. Il en est de même pour le mur arrière en moellons avec des encadrements en pierre taillée, construit à l'ancienne au cours des années 1960.

La façade de maison-magasin, principale composante ancienne authentique, caractérise finalement le bâtiment d'un point de vue architectural, avec ses vitrines commerciales au rez-de-chaussée ainsi que son parement de pierre et ses fenêtres régulières à l'étage. Les pilastres et l'entablement d'esprit néoclassique font aussi partie de ce type de bâtiment. La toiture sied bien à cette façade des années 1830-1840 bien qu'elle diffère du toit brisé réellement en place dans le passé.

Les quatre entrées actuelles semblent bien être celles mises en place en 1846 et rappellent par conséquent l'occupation du bâtiment à l’époque où il comprenait deux magasins au rez-de-chaussée et, aux étages, d'autres locaux commerciaux, des bureaux et des pièces habitées, comme aujourd'hui. Soulignons enfin qu'il n'y a jamais eu de porte cochère, car on accédait à la cour par un passage donnant sur la rue Saint-Vincent (disparu).

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Élévation principale, rue Saint-Paul.
©Ville de Montréal, vers 1995.
Cliquez sur le dessin pour
une version agrandie.
 
Détail de la façade.
©Denis Tremblay, 2014
 
L'arrière reconstruit en 1966-1967.
©Denis Tremblay, 2015
 
Construction initiale  
 
Date de construction :

1800

Concepteur de la construction :
  • André Auclair
    (maçon)
Propriétaire constructeur :
  • Denis Viger (charpentier, sculpteur et marchand)
    (propriétaire de 1783 au 1805-06-16)
    Informations biographiques disponibles pour l'année 1785
    Viger a créé ce lot dans une partie d'un site plus grand remembré par trois transactions réalisées entre 1768 et 1783. Après son décès en 1805, la propriété reste dans la famille (pour plus de détails voir plus loin Denis-Benjamin Viger en tant que propriétaire ainsi que la fiche de l'ensemble Viger-Cherrier).
Commentaire sur la construction

Marché de construction, 5 mars 1800 (notaire J. Papineau). Des photographies prises vers 1910 montrent un toit brisé coiffant un comble mansardé, disparu ensuite. Il s'agirait d'une toiture mise en place dès la construction en 1800. Les toits brisés avaient été utilisés puis interdits en Nouvelle-France. La mode plus tardive des combles mansardés à la manière du Second Empire ne semble pas non plus en cause ici.

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Fonction(s) d'origine et type particulier  
 
Fonction(s) spécifique(s) :
  • résidence unifamiliale
Fonction(s) générale(s) :
  • habitation
Type particulier de bâtiment :
  • maison-magasin
Commentaire

Après la construction en 1800, il s'agirait d'abord essentiellement d'une maison unifamiliale. Toutefois, les activités artisanales et commerciales se sont vite ajoutées. Au moment où la façade de l'immeuble est refaite au cours des années 1830 et 1840, on y trouve une mixité commerciale et résidentielle typique des maisons-magasins.

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Autres travaux – Modifications  
 
Travaux 1 :
    Date des travaux : vers 1837
    Transformation majeure de la façade.

    Revêtement de pierre de taille sur l'ancienne façade en moellons, visible aujourd'hui à l'étage au-dessus de la devanture commerciale.
    Dans un bail (Viger à Leste, notaire J.M-Mondelet, continuation de bail, 1er mai 1837), il est fait mention de réparations que fera le locataire sur la façade de la maison, mais sans détails. Comme il est certain que le mur d'origine était en moellons équarris et comme on sait que la devanture du rez-de-chaussée sera refaite en 1846 sans que le marché de construction fasse mention de l'étage au-dessus, il paraît probable que le revêtement de pierre taillée visible aujourd'hui à ce niveau ait été fait après la signature de ce bail, donc vers 1837.
Travaux 2 :
    Date des travaux : 1846
    Transformation majeure de la façade.

    Démolition de la façade au rez-de-chaussée et construction d'une nouvelle devanture en pierre de taille comportant quatre portes et trois grandes fenêtres.
    Marché de maçonnerie, 27 mars 1846 (notaire J.H. Jobin).
Concepteur :
  • Augustin Laberge
    (maître menuisier, entrepreneur)
Travaux 3 :
    Date des travaux : 1966-1967
    Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.

    À la suite d'un incendie survenu en 1966, tout le bâtiment est démoli, adjonctions comprises, à l'exception du mur mitoyen de droite et de la façade; une photographie prise en 1966 en témoigne. Le bâtiment tel qu'on le voit, avec sa toiture à deux versants droits, est construit en 1966-1967, à l'exception d'un mur mitoyen et de la façade en pierre.
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Autres propriétaires ou locataires (sélectif)  
 
Propriétaires :
  • Denis-Benjamin Viger (avocat et politicien)
    (propriétaire du 1823-02-03 au 1861-02-13)
    Informations biographiques disponibles pour l'année 1849
    Au décès de Denis Viger en 1805, sa veuve, Perrine-Charles Cherrier, et ses deux enfants, dont Denis-Benjamin, ont hérité des biens. Partage entre eux en 1814. Denis-Benjamin-Viger est l'unique héritier de sa mère décédée en 1823. Au sujet des autres propriétaires dans la famille Viger-Cherrier jusqu'en 1942, voir la fiche de l'ensemble.
  • Côme-Séraphin Cherrier (avocat)
    (propriétaire du 1861-02-13 au 1885-04-10)
    Informations biographiques disponibles pour l'année 1873
    Les filles de Côme-Séraphin puis les petits-enfants de l'une d'elles (Monk) possèdent l'immeuble alors que des adjonctions majeures (disparues plus tard) sont faites par les locataires, avec leur permission. La famille possède le bâtiment jusqu'en 1942 (voir aussi la fiche de l'ensemble Viger-Cherrier).
  • Succession Côme-Séraphin Cherrier
    (propriétaire du 1885-04-10 au 1942-11-16)
    Les filles de Côme-Séraphin puis les petits-enfants de l'une d'elles (Monk) possèdent l'immeuble alors que des adjonctions majeures (disparues plus tard) sont faites par les locataires, avec leur permission. La famille possède le bâtiment jusqu'en 1942 (voir aussi la fiche de l'ensemble Viger-Cherrier).
  • Paul Boudrias (marchand de fruits et légumes)
    (propriétaire du 1942-11-16 au 1964-11-10)
    La possession de Boudrias est marquée par une grande instabilité au commencement. En avril 1945, Odilon Alix possède brièvement le terrain mais le remet à Boudrias. La Banque provinciale du Canada acquiert la propriété en 1950 à titre de dation en paiement. Mais, grâce à plusieurs transactions, le terrain est acquis en 1953 par Boudrias-Lafamme Inc., société dont Paul Boudrias est le vice-président. La compagnie vend la propriété en trois parties, celle-ci (incluant le bâtiment voisin de la rue Saint-Amable) étant la deuxième vendue.
  • Claire Paradis Bertrand (amatrice d'art)
    (propriétaire du 1964-11-10 au 1977-04-07)
    Claire Paradis était mariée au neurochirurgien Claude Bertrand. On lui doit la restauration-reconstruction de l'édifice.
Locataires :
  • James Lane (imprimeur)
    (locataire du 1817-07-27 au 1829-08-27)
    René-Joseph Kimber loue l'immeuble dès le mois de mars 1817, mais il transfère le bail à Lane trois mois plus tard (bail, 26 mars 1817, notaire C. Prévost).
  • Ludger Duvernay (imprimeur)
    (locataire du 1829-08-27 à 1837)
    Informations biographiques disponibles pour l'année 1849
  • William Leste (quincaillier)
    (locataire du 1835-05-11 à 1849)
  • Librairie Beauchemin (relieurs, libraires et papetiers)
    (locataire de 1850 à 1976)
    Informations biographiques disponibles pour l'année 1873
    Il s'agit de Charles Odilon Beauchemin faisant d'abord affaires seul puis avec des associés successifs (Lafrance, Payette, Valois).
  • Jean-Guillaume De Montigny & al.
    (locataire de 1850 à 1855)
    Jean-Guillaume de Montigny, imprimeur, est aussi le fondateur en 1849 du Moniteur Canadien : Journal du Peuple (1849-1855). Avec C.-J.-N. De Montigny, il ouvre d'abord l'imprimerie rue Saint-Amable en 1849 avant d'occuper aussi une partie du bâtiment voisin de la rue Saint-Paul. À cause des flous quant aux numéros civiques dans les sources, il est possible que ce soit dans la maison voisine de l'Enseigne-du-Patriote, mais plus probablement dans la maison de La Minerve. Après le décès de Jean-Guillaume en 1853, C.-J.-N. maintient ces activités sur place avec un autre De Montigny, jusqu'en 1855. Le journal est alors fermé mais le travail d'imprimerie se poursuit ailleurs.
  • Auguste Couillard (quincaillier)
    (locataire de 1870 à v. 1930)
    Informations disponibles pour l'année 1895
    Suivant le décès de Couillard, une série de quincailliers ont commercé sous la raison sociale de « Auguste Couillard ».
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Protections patrimoniales du bâtiment  
 
Le bâtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :
  • Immeuble patrimonial classé
    Anciennement un monument historique classé (1967-05-19) (juridiction provinciale)
  • Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré).
    Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivante :
  • Situé dans un secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Vieux-Montréal (juridiction municipale)
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Numéros de référence  
 
Bâtiment :

0040-65-3581-00

Propriété :

0040-65-3581
Fiche 1 de 1 sur cette propriété

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