En principe, les informations sur les rues et places qui relèvent des monographies et des études plus générales concernant l'environnement bâti du Vieux-Montréal sont clairement indiquées. Ainsi, cette note ne concerne que les sources archivistiques.
En ce qui concerne la grille des rues d'origine et son histoire jusqu'en 1796, c'est-à-dire avant l'administration des juges de paix puis celle de la municipalité, les dossiers de recherche préparés par le Groupe de recherche sur Montréal au Centre Canadien d'Architecture constituent la source principale. On y retrouve des procès-verbaux d'arpentage, des ordonnances de l'intendant ou du juge relatif à l'ouverture des rues et des transactions notariales qui s'y rapportent.
Pour chaque rue et place ouvertes depuis 1800, le point de départ est les registres de la propriété publique, déposés au Service des travaux publics et de l'environnement de la Ville de Montréal. Ces registres indiquent la date et le moyen par lequel la ville a acquis chaque tronçon de rue, ou un terrain quelconque, soit pour une rue nouvelle, soit pour l'élargissement d'une artère existante. Aux Archives de la Ville de Montréal, les dossiers par rue et place fournissent d'autres informations ponctuelles. Certains dossiers contiennent des documents historiques concernant l'ouverture de ces voies de communication et lieux publics mais, pour la plupart, il consistent en coupures de presse, surtout pour le XXe siècle. Des informations sur des aménagements effectués à travers le temps y sont aussi consignées.
Quant aux places publiques créées après 1840, le Bureau de la publicité des droits (bureau d'enregistrement), permet de retracer l'histoire de ces lieux pour la période pendant laquelle le terrain appartenait à des particuliers. On accède aux transactions effectuées entre 1840 et la réfection cadastrale au début des années 1870 par des index nominatifs ou des livres analytiques. À partir de la réforme cadastrale, dont le système de numérotation a été conservé jusqu'en 1998, l'index aux immeubles sur microfilm facilite le dépouillement des actes au long, surtout pour les propriétaires constructeurs et les changements majeurs. Pour la période récente (à partir de 1980), le répertoire des enregistrements est informatisé.
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