Peu d’informations ont été recueillies concernant la carrière de William Spier (?, 1801 – ?, 1878). Il semble que celui-ci ait travaillé au début des années 1930 en tant que maçon et entrepreneur avec William Lauder (? – ?), maître-maçon et entrepreneur. Si l’on en croit une mention relevée dans l’annuaire du Canada de 1851, William Spier fonde l’entreprise William Spier & Son au début des années 1850. D’après cette information, la compagnie possède, en 1851, un bureau sur la rue George près de la rue Wellington, et s'annonce comme charpentiers, entrepreneurs et constructeurs. Cette entreprise semble avoir été active jusqu’en 1861. Au début des années 1860, on retrouve le nom de William Spier associé à celui de Victor Roy (?, 1837 – ?, 1902), principalement pour la construction de commerces et de résidences, notamment la maison Hugh Allan (1861) au 1025, avenue des Pins Ouest à Montréal. Dans le Vieux-Montréal, William Spier et William Lauder sont responsables de la construction de l’entrepôt Gillespie Moffatt (1831-1832), ayant pignon sur la rue du Port, et de l’immeuble John Fisher (1834). La firme Wiliam Spier and Son conçoit deux édifices faisant partie du Cathedral Block (1859), le magasin-entrepôt John Ogilvy (1861-1862), et l’édifice Hutton (1861). William Spier en solo réalise les magasins-entrepôts Corse (1858), sur la rue Saint-Pierre, et un magasin-entrepôt (1873) pour la firme James Hutton & Company. |