En 1915, le jeune Pamphile-Réal DuTremblay, résident de la ville d'Outremont, sur la rue Bloomfield, reprend peu à peu, et dans la controverse, les affaires de son beau-père, Trefflé Berthiaume. Avec son beau-frère, Arthur Berthiaume, il dirige le journal La Presse (7 rue Saint-Jacques). Il conserve toutefois son bureau d'avocat dans l'édifice du Royal Trust au 107 de la rue Saint-Jacques.
Né à Sainte-Anne-de-la-Pérade en 1879, il était admis au Barreau en 1901 et exerça sa profession d'avocat durant une vingtaine d'années. Il tâta un peu de la politique en siégeant à la Chambre des Communes de 1917 à 1921.
Tout en s'occupant de l'administration du quotidien montréalais, il s'intéressera à l'expansion de la radiophonie en créant les postes de radio bien connus CKAC et CHLP. Il se portera acquéreur de La Patrie et en favorisera l'édition du dimanche.
En 1930, il présidera le comité de citoyens qui verra à l'érection du monument à Jean Vauquelin, situé entre l'hôtel de ville et le palais de justice face à la colonne Nelson. En 1932, il sera confirmé dans ses fonctions de président du journal La Presse, remplaçant ainsi son beau-frère, Arthur Berthiaume, décédé cette même année. En 1942, il sera nommé sénateur par le gouvernement King et en 1948, l'Université de Montréal lui remettra un doctorat honorifique en droit. Il dirigera le quotidien montréalais jusqu'à son décès en 1955. |