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Sir Hugh Allan,photographie par William Notman, 1871. ©Musée McCord d'histoire canadienne, Montréal, I-63540. Collaboration spéciale dans le cadre d'une entente de partenariat.
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Résidence de Sir Hugh Allan, « Ravenscrag », Montréal, Qc. Photographie par Studio Wm. Notman & Son, 1902. ©Musée McCord d'histoire canadienne, Montréal, II-143395. Collaboration spéciale dans le cadre d'une entente de partenariat.
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Nom du personnage : |
Hugh (Sir) Allan en 1873
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Naissance : |
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Décès : |
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Nous retrouvons Sir Hugh Allan en 1873 toujours à la tête de la Compagnie des bateaux à vapeur océaniques de Montréal (Allan Line). Il est aussi président de la compagnie des chemins à lisses de colonisation du nord de Montréal, projet qui a reçu l'aval du curé Labelle. Allan est directement impliqué dans le scandale du Pacifique qui entraîne la chute du gouvernement conservateur de Macdonald. On lui reproche de s'être associé à des intérêts financiers américains et d'avoir fait pression sur les conservateurs grâce à de fortes contributions à la caisse électorale pour qu'ils lui accordent le contrat de construction du chemin de fer du Pacifique. À la suite du scandale et de l'enquête qui est instituée, le projet est reporté.
Allan est aussi président-fondateur de la Banque des marchands du Canada (Merchant's Bank) et membre du conseil d'administration de la Compagnie d'assurance du Canada sur la vie. Les activités administratives et financières de Hugh Allan sont multiples. Il a des intérêts dans des compagnies de textile, de tabac, de fabrication de matériel roulant et même dans le secteur de la chaussure.
Il s'intéressait à tous les moyens de communication. On le retrouvait en 1852 à la présidence de la Compagnie du télégraphe de Montréal et il participa à l'expansion de l'industrie canadienne du téléphone. On dit qu'il fut le premier Canadien à effectuer un appel interurbain.
En 1860, il se portait acquéreur du domaine de Simon McTavish sur le mont Royal où il fit construite une somptueuse résidence, nommée Ravenscrag. Il fut aussi propriétaire de nombreux édifices et terrains à Montréal notamment l'édifice Allan au 333 rue de la Commune ouest et l'édifice Montreal Telegraph au 422-424 rue Saint-François-Xavier.
Hugh Allan profitera largement du pouvoir que lui conférait son empire financier et commercial pour chercher à influencer les hommes politiques, plus particulièrement les conservateurs.
De même, il s'assurera le soutien de Richard et Thomas White de la Gazette en leur accordant un prêt important. Le quotidien montréalais ne manquera pas une occasion de souligner les mérites de Allan comme le démontre l'annonce faite, en 1871, de son accession au titre de baronnet.
Il n'hésitera pas à courtiser l'élite canadienne-française, laïque et cléricale, mais Allan ne sera pas à l'abri de la critique pour autant. Des attaques fuseront de diverses parties de la société concernant les mauvaises conditions de travail dans ses usines, ses intrigues politiques et ses tentatives d'établir des monopoles.
Il décédera à Edimbourg à 1882 et ses funérailles seront célébrées à Montréal. La bourse montréalaise sera alors fermée tout l'après-midi pour permettre à tous les financiers de rendre un dernier hommage à Sir Hugh Allan. |
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