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Andrew Frederick Gault, Montréal, Qc. Photographie par William Notman, 1865. ©Musée McCord d'histoire canadienne, Montréal, I-14050. Collaboration spéciale dans le cadre d'une entente de partenariat.
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Résidence « Rokeby » de A, F. Gault, rue Sherbrooke, Montréal, Qc. Photographie par Wm. Notman & Son, vers 1885. [Une autre photographie associe cette maison à H.A. Gault, mais elle appartient bien à A.F. Gault, qui la fit construire en 1875] ©Musée McCord d'histoire canadienne, Montréal, VIEW-2464. Collaboration spéciale dans le cadre d'une entente de partenariat.
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Nom du personnage : |
Andrew Frederick Gault en 1873
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Naissance : |
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Décès : |
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Andrew Frederick Gault en 1873 |
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En 1873, Andrew Frederick Gault est à la tête d’une florissante entreprise commerciale dont le chiffre d’affaires atteint 2 millions de dollars. De l’immeuble du 447 Sainte-Hélène, il vend diverses marchandises, tapis, soieries, mobiliers, et n’hésite pas à prendre des risques. Andrew Frederick Gault siège sur de nombreux conseils d’administration dont certaines compagnies d’assurance et des banques : la Banque d’épargne, la Banque Molson, la Banque de Montréal. Depuis l’année dernière, il investit dans la fabrication de coton dans une usine de Cornwall en Ontario, la Stormont Manufacturing Works. Marié à Louisa Sarah Harman, il habite la rue McGill College, un quartier chic de la ville de Montréal.
Né en Irlande en 1833, d’une famille aisée, Andrew Frederick devait néanmoins connaître des années très difficiles au moment où son père subissait d’importants revers commerciaux. La famille Gault quitta l’Irlande en 1842 pour tenter de recommencer à neuf à Montréal, mais le père mourut du choléra après seulement un séjour de neuf mois en Amérique. Les malheurs continuèrent de s’abattre sur la famille jusqu’au début des années 1850 alors que l’aîné, Matthew Hamilton, le nouveau chef de famille, devenait mandataire de trois compagnies d’assurance.
Andrew Frederick opta lui aussi pour une carrière dans les affaires. Après s’être initié au métier, il se lança dans le commerce en 1853 avec son associé James B. Stevenson. Cette entreprise fut dissoute en 1858, Andrew Frederick s’associa alors à son frère Robert Leslie puis, plus tard avec leur beau-frère Samuel Finley pour former la Gault Brothers and Company. Après des débuts difficiles, l’entreprise prenait finalement son envol pour connaître des résultats exceptionnels en 1873.
Fort de son succès avec la Stormont Manufacturing Works de Cornwall, Andrew Frederick Gault investira massivement dans les usines de coton, mais il préférera cette fois se rapprocher de son centre d’affaires. Il achètera des actions de la Compagnie des Moulins de coton de Victor Hudon ainsi que de la Compagnie des cotons de Montréal. À la fin des années 1870, Gault sera président des deux entreprises. Il bénéficiera des retombées de la Politique nationale de John A. Macdonald et réalisera d’imposants bénéfices qui lui vaudront le surnom de «baron du coton».
À partir de 1883, la « manne cotonnière » étant moins généreuse, Gault s’associera à d’autres investisseurs pour mieux organiser la production. Avec l’aide de David Morrice, un homme d’affaires montréalais, il travaillera à la fusion d’entreprises qui donnera naissance à la Dominion Cotton Mills Company Ltd en 1890.
Gault accumulera une fortune considérable et sera membre de nombreux conseils d'administration. En 1883, il remplacera même son frère, Matthew Hamilton au poste de vice-président de la Compagnie d'Assurances Sun Life, ce dernier ayant été contraint à démissionner.
En 1875, il se fera bâtir une résidence de style « manoir écossais » à l’angle des rues Sherbrooke et Mountain. Ses œuvres philanthropiques permettront aussi à de nombreuses associations de profiter de ses largesses.
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Lien à d'autres
personnages :
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Lien à des sociétés :
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Bâtiments possédés ou occupés par ce personnage :
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Lien à des secteurs :
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Sources :
- DBC
, XIII, 403-407, XI, 368-369
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