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Portrait anonyme et non daté de Michel laurent. Histoire de la corporation de la cité de Montréal depuis son origine jusqu'à nos jours, p. 794
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Immeuble disparu dans lequel se trouvait le bureau de Michel Laurent, côte de la Place-D'Armes, à côté de l'édifice de la Scottish Life Insurance, agrandi plus tard. Canadian Illustrated News, 10 décembre 1870
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Nom du personnage : |
Michel Laurent en 1873
Pour des informations générales sur ce concepteur et ses
réalisations dans le Vieux-Montréal, voir la fiche portant sur sa carrière de concepteur.
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Naissance : |
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Décès : |
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En 1873, l’architecte Michel Laurent travaille à ses projets dans un bureau situé côte de la Place-d’Armes, dans un immeuble de bureaux qui disparaîtra plus tard lors de l’agrandissement de l’édifice voisin de la Great Scottish Life Insurance, alors tout récent. Laurent travaille donc au centre de Montréal tandis qu’il habite dans Saint-Jean-Baptiste, une banlieue située au nord de la ville (une partie de l’actuel arrondissement Plateau-Mont-Royal). À l’aube de la quarantaine, l’architecte est très occupé. Donnant suite au premier ensemble de magasins de l’Hôtel-Dieu réalisée par Victor Bourgeau dix ans plus tôt, Michel Laurent vient d’en compléter une deuxième série. Il travaille à la réalisation des magasins des Sœurs Grises. Mis en chantier en 1872, un premier ensemble de magasins-entrepôts est en construction; d’autres s’ajouteront en 1874. Ces chantiers, comme ceux de la Banque d’Épargne ou du Barron’s Block construits peu de temps auparavant, sont tous à proximité de son bureau. Depuis 1871 il a aussi des contrats pour la réalisation de marchés publics dans plusieurs quartiers. Il a donc toute la ville comme champ d’action.
Né à Montréal en 1833 (certaines sources mentionnent à tort 1834), Michel Laurent débuta sa carrière pendant les années 1850. Son nom fut associé successivement à l’architecte et menuisier Jean-Chrysostome Racicot en 1854 et 1855, puis à l’architecte Adolphe Lévesque en 1856. C’est toutefois seul qu’il réalisa par la suite de nombreux bâtiments, pour atteindre le sommet de sa carrière au début des années 1870.
Michel Laurent diversifiera ses activités au cours de cette décennie. Il se tournera d’abord vers la promotion foncière et immobilière, portant son intérêt sur la banlieue de Sainte-Cunégonde, de même que sur Saint-Jean-Baptiste où il habite. L’architecte occupera aussi le poste d’échevin au Conseil municipal de Montréal de 1877 à 1888.
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