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Glossaire
des termes utilisés dans le cadre de l'inventaire
architectural
du Vieux-Montréal.
- Bâtiment.
- Le bâtiment
est une construction conçue pour loger des activités
humaines, correspondant à une unité foncière
ou à une partie dunité foncière,
réalisée en une ou plusieurs étapes,
et présentant une unité de forme de même
quune autonomie fonctionnelle.
- Concepteur.
- Le nom
du ou des concepteurs (architectes ou entrepreneurs) du
bâtiment sont indiqués lorsque cette donnée
est connue.
- Date
de construction.
- La date
de construction correspond généralement à une
simple année fournie par les sources consultées.
Lorsque les dates de début et de fin des travaux
sont connues, et que le chantier a duré plus d'un
an, la date est basée sur l'année de début
des travaux. La date de fin des travaux est alors indiquée
séparément. À l'exception de certains
cas isolés, nous avons attribué une date
de construction à chaque bâtiment. Lorsque
la date de construction est inconnue, nous présentons
une hypothèse ou une approximation à partir
des informations disponibles.
- Dépendance.
- La dépendance
est une structure peu ornementée, distincte du bâtiment
principal et dont la fonction est auxiliaire. Les garages
et les petits hangars sont les principaux types de dépendances.
- Ensemble.
- Lensemble
est un groupe de bâtiments unis par au moins trois
des critères suivants : la fonction commune, la
contiguïté, lunité de propriété à un
moment dans lhistoire, lunité stylistique,
et lunité typologique.
- Elévations en format DXF.
- Cet hyperlien vous permet de télécharger les fichiers .dxf, pouvant servir aux utilisateurs de logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO). Ce sont ces mêmes fichiers qui ont servi à la production des élévations présentées sur la fiche de bâtiment. Ils ont été produits originalement par la Ville de Montréal dans les années 1990, dans le cadre d'un projet de maquette informatisée. Les élévations 2D sont disponibles pour environ 300 bâtiments du Vieux-Montréal.
- Étages.
- Espace habitable délimité dans un bâtiment par les divisions horizontales.
- Étages (décompte).
- Le nombre d'étages comprend le rez-de-chaussée qui, en Amérique du Nord, est aussi généralement considéré comme le 1er étage. Un étage de comble situé sous un toit brisé est compté lorsque le brisis est bien visible de la rue. On compte une moitié d'étage pour un étage de comble sous un toit à deux versants ou un toit en appentis, ou sous un toit brisé peu visible de la rue. Un sous-sol n'est pas compté, ni un étage de soubassement. Les étages de soubassement – hors sol au moins d'un côté du bâtiment – sont néanmoins généralement mentionnés en commentaire.
- Fonction(s) d'origine.
- Lorsqu'elle
sont connues, les fonctions générales et
spécifiques d'origine sont inscrites dans la base
de données et présentées sur les fiches
de bâtiment. Les fonctions générales
correspondent à des catégories englobantes
de grandes fonctions urbaines : bureau, commerce, culture,
fabrication, finance, habitation, militaire, religion,
service public, transport et communication. Les fonctions
spécifiques décrivent avec plus de précision
les usages d'origine : banque, douane, école, église,
imprimerie, etc. La liste complète des fonctions
générales et spécifiques répertoriées
est accessible par le menu déroulant des pages de
recherche par critères ou par détails architecturaux.
Un même bâtiment peut s'inscrire dans plusieurs
fonctions générales ou spécifiques.
- Matériaux.
- Les
matériaux sont traités de deux manières.
Le relevé architectural énumère tous
les matériaux notés sur toutes les façades
d'un bâtiment. Nous avons aussi classé les
bâtiments en fonction du principal matériau
de la façade principale.
- Locataire.
- Lorsque
le premier locataire ou occupant autre que le propriétaire
est connu, nous le signalons sur la fiche du bâtiment.
- Numéros
de référence.
- Numéros
matricules utilisés par la Communauté urbaine
de Montréal aux fins d'imposition foncière.
Certaines unités d'imposition foncières ont été subdivisées
aux fins du présent inventaire; ces subdivisions
sont représentées par les deux derniers chiffres
du numéro matricule d'un bâtiment.
- Propriétaire.
- Lorsque
l'information est disponible, le nom du propriétaire
responsable de la construction du bâtiment est indiqué.
- Propriété.
- La propriété correspond à l'ancienne unité d'imposition
foncière définie par la Communauté urbaine
de Montréal et en vigueur en 1998. Depuis ce temps les unités d'imposition foncière ont été modifiées par la CUM. Pour les bâtiments plus récents (après 2004) la propriété correspond aux dix premiers chiffres du matricule maintenant utilisé par la CUM. Il peut y avoir un ou plusieurs bâtiments
sur une même propriété. Les propriétés
sans bâtiments ne sont pas traitées dans le
cadre de l'inventaire architectural.
- Protection
légale.
- Tous les bâtiments du Vieux-Montréal sont protégés par le gouvernement du Québec en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel puisqu’ils sont situés dans le site patrimonial (déclaré) de Montréal (anciennement nommé l’arrondissement historique de Montréal). Certains bâtiments bénéficient également d'une protection additionnelle (classement) définie par la Loi sur le patrimoine culturel.
- Toiture.
- Nous
avons attribué un type de toiture principal à chaque
bâtiment coiffé d'une toiture. Tous les autres
types de toiture présents sont aussi énumérés.
- Travaux,
autres.
- Les
travaux postérieurs à la construction initiale
sont signalés s'ils ont eu un impact sur la forme
horizontale ou verticale du bâtiment.
- Type
particulier de bâtiment.
- Genre
de bâtiment très présent dans le Vieux-Montréal,
associé à certains usages historiques particuliers,
avec des caractéristiques architecturales spécifiques.
Les types particuliers, que l'on peut considérer
comme des archétypes, sont définis de façon
restrictive, à des fins de recherche et d'analyse.
(Pour tous les bâtiments, voir la rubrique Fonction(s)
d'origine).
Maison
Immeuble
d'habitation ancien, construit principalement pour
l'usage d'une famille, ou à tout le moins
avec l'apparence d'un tel usage. Ces bâtiments
présentent le plus souvent des caractéristiques
architecturales apparues dans la ville fortifiée
du Régime français, et maintenues après
la Conquête jusqu'aux premières décennies
du XIXe siècle : murs extérieurs en
moellons équarris, pignons coupe-feu,
toitures en pente avec lucarnes, etc. On a aussi
des façades en pierre de taille dès
le début du XIXe siècle. Il peut y
avoir une boutique, un débit de boisson ou
une auberge, mais sans démarcation architecturale
très nette entre les fonctions résidentielles
et commerciales. Le plus souvent, la maison borde
la voie publique avec un accès vers l'arrière,
où l'on trouvait une cour, des dépendances,
des jardins. Des maisons de faubourg en bois sont également
présentes dans ce type.
Maison-magasin
Bâtiment
apparu au cours de la première moitié du
XIXe siècle qui présente en façade
plusieurs caractéristiques d'une maison,
mais avec un espace commercial clairement
démarqué au rez-de-chaussée.
Règle générale, des vitrines
encadrées par des pilastres et par un entablement
de facture classique soulignent cette fonction commerciale.
Les étages supérieurs sont généralement
recouverts de pierre de taille, avec parfois des
détails élaborés autour des
fenêtres et en bordure de toiture (cas tardifs
des années 1850 et 1860). Bien que le fenêtrage
des étages supérieurs ainsi que les
lucarnes suggèrent la présence d'une
fonction résidentielle, de telles façades
peuvent masquer des espaces essentiellement conçus
pour le commerce, avec des caractéristiques
de magasins-entrepôts (vastes planchers, absence
de cours).
Note : Quand les recherches en cours auront
permis de mieux cerner les maisons-magasins conçus
uniquement pour le commerce, ces cas pourront faire
l'objet d'un traitement à part, comme sous-type
particulier.
Magasin-entrepôt
Bâtiment
commercial multifonctionnel apparu à Montréal
au milieu du XIXe siècle, pouvant comprendre
des salles de montre, des comptoirs de vente, des
espaces d'entreposage, de montage ou de fabrication,
et des bureaux. Il se caractérise par l'utilisation
maximale du lot occupé, par des espaces intérieurs
très dégagés grâce à l'utilisation
de poutres et poteaux entre les murs porteurs, et,
fréquemment, par une fenestration importante
en façade. Les façades principales
présentent un caractère « proto-rationnel » (qui
annonce un peu l'architecture moderne du XXe siècle)
avec de sveltes ossatures de pierre autour des ouvertures,
ou, à l'opposé, un caractère « historiciste » très
exubérant, généralement de style
néo renaissance. (Voir aussi la note sur les maisons-magasins).
Gratte-ciel
Bâtiment
comprenant au moins huit étages et dont la
hauteur est supérieure à sa largeur
principale. Tous les gratte-ciel ont un ascenseur
dès l'origine. Les premiers gratte-ciel (huit étages)
sont apparus dans le Vieux-Montréal à la
fin du XIXe siècle. D'autres générations
ont suivi, de plus grande hauteur, et d'une large
variété de styles. Généralement
conçus pour des bureaux, ils peuvent aussi
loger des halls bancaires, des commerces, etc., voire
même de l'entreposage et de la fabrication
en certains cas.
Vestige.
- Le
vestige est formé des murs dun bâtiment
partiellement démoli toujours présent dans
le paysage urbain (les murs de la chapelle du Père Éternel),
ou des éléments danciens bâtiments
qui sont intégrés dans une structure plus récente
et plus grande (les façades intégrées
au Centre de Commerce Mondial ou la maison Rolland enchâssée
dans le 110 Sainte-Thérèse).
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