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À la découverte de la fortification
de Montréal
...et des lieux d'établissement
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Circuit-découverte
de sites
archéologiques du Montréal fortifié |
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Les sites illustrés sur cette
carte représentent l’enceinte maçonnée
et les principaux établissements de la ville fortifiée
du XVIIIe siècle localisés dans le périmètre
de celle-ci ou immédiatement à l’extérieur,
côté fleuve. Ces emplacements ont été
sélectionnés parce que des vestiges y ont
déjà été mis au jour ou parce
qu’il existe une probabilité d’en découvrir
et d’y accéder sans entraves majeures.
Certains vestiges des fortifications de pierre ont été
mis en valeur in situ au parc du Champ-de-Mars,
à Pointe-à-Callière, musée d’archéologie
et d’histoire de Montréal, et au restaurant
Les Remparts, sur la rue de la Commune. |
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Références
:
CHARBONNEAU, André, Yvon DESLOGES et Marc LAFRANCE
Québec, ville fortifiée, du XVIIe
au XIXe siècle.
Parcs Canada, Québec 1982.
LAMBERT, Phyllis et Alan STEWART (dir.).
Montréal, ville fortifiée au XVIIIe
siècle.
Centre Canadien d’Architecture, Montréal
1992. |
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Relevé archéologique.
Photo : Ville de Montréal |
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Site du Champ-de-Mars, pierres bouchardées
et pièces de métal. Photo : Ville de Montréal |
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A
Parc du Champ-de-Mars – C’est le seul espace
public du Vieux-Montréal qui permet de découvrir
in situ les vestiges d’un front complet de l’enceinte
du XVIIIe siècle. Sur une longueur de près de 250
mètres, l’escarpe, la contrescarpe et le fossé
y sont exposés. Ils englobent la moitié du bastion
Saint-Laurent, à l’ouest, et de celui des Jésuites,
à l’est. Ces éléments composent un
front complet de fortification et illustrent bien les règles
de complémentarité et de symétrie géométrique
qui présidaient à la construction d’une enceinte
bastionnée. Des pièces de métal ancrées
dans la pierre et reliées au système de fixation
des portes ont été retrouvées dans deux poternes.
Ces dernières sont des passages voûtés percés
dans le mur d’escarpe et réservés à
l’usage des militaires. |
B
Rue Gosford – Les murs d’escarpe et de contrescarpe
du bastion des Jésuites y sont représentés. |
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C
Rue Bonsecours, flanc en « W » –
Ce type d’aménagement constitue un compromis là
où la construction d’un bastion est problématique
en raison d’une topographie contraignante. Ici, c’est
l’espace entre la citadelle et le marécage en contrebas
qui représentait une entrave. |
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D
Rue de la Commune, bastion de Québec – Au
Faubourg Québec, on retrouve des vestiges archéologiques
de la fortification et du quartier militaire : entrepôts,
casernes et magasins du Roi. Érigée en 1709, la « canoterie »
du Roi, affectée à la construction des canots, a fait
l’objet d’une fouille archéologique. |
E
Place Jacques-Cartier – Les vestiges de la
fortification au bastion du Gouvernement et de la résidence
du gouverneur de Vaudreuil (1723-1803) sont marqués au sol.
Une maison, des dépendances, des latrines, des jardins, des
vergers et une rue ont été repérés par
les archéologues. La porte du Gouvernement a été
percée dans l’axe de la rue Saint-Charles, ouverte
dès 1672 (place Jacques-Cartier est). À l’époque,
un talus escarpé longeait la rue Saint-Paul. |
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F
Place Royale, rues Place-Royale est et ouest, bastion du
Port – Le site de la place Royale correspond au lieu de la
première place publique de Montréal dont l’origine
remonte à 1676. L’emplacement du mur d’escarpe,
du terre-plein et de son mur de soutènement y est marqué
au sol. C’est dans ce secteur que se trouvait la porte du
Marché qui facilitait l’accès au fleuve. |
G
Hôpital Général de Montréal
(1693-1871), rue Saint-Pierre – L’Hôpital Général
occupait, à la pointe à Callière, hors les
murs, un vaste terrain de 4,5 hectares qui s’étirait
depuis la rivière Saint-Pierre (place d’Youville) jusqu’en
bordure du fleuve. C’était un important complexe immobilier
qui comprenait notamment une église – dont une partie
subsiste toujours, à l’ouest de la rue Saint-Pierre
– un couvent, un lavoir, un moulin à vent, des jardins
et des cimetières. Des traces de l’église et
de l’aile des Pauvres
sont visibles dans la rue Saint-Pierre. |
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