En l'absence d'une mention de confirmation, l’identification « pierre grise de Montréal [calcaire] » est présumée d’après l’apparence et l’époque d’utilisation.
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Avertissement :
Ce bâtiment est un vestige. Ce vestige est intégré au magasin-entrepôt Joseph-Auguste-Laviolette.
Histoire du bâtiment
L’avocat Norbert Dumas fait construire cet immeuble en 1846. Dumas est propriétaire de l’emplacement allant de la rue Saint-Paul à la rue des Commissaires (rue de la Commune), avec une maison en pierre de deux étages et autres dépendances, depuis que sa mère lui en a fait donation en 1842. Il engage les maçons et entrepreneurs Lambert Bleau et Gilbert Prévost pour lui construire le bâtiment et un corps de bâtiment à l’arrière reliant le nouvel immeuble à la maison de la rue Saint-Paul.
Olivier Favreau, marchand de dry goods (tissus, articles de mercerie et peut-être autres produits) et occupant de la maison rue Saint-Paul jusqu’en 1858, occupe également une partie de bâtiment-ci qui lui servirait d'entrepôt. Une partie est toutefois sous-louée, notamment à un barbier et hôtelier pour trois ans à compter de 1847. Puis d'autres aubergistes (parfois deux en même temps), occupent les lieux. S'y ajoutent en 1850 les bureaux de la compagnie de navigation du Richelieu qui semble y installer ses premiers bureaux montréalais, pour un an (selon les annuaires, elle se déplacerait ensuite dans un autre bâtiment du même secteur). Après ce bref passage, la double vocation d'entreposage commercial et surtout d'auberge ou d'hôtel − où l'on sert sans doute nourriture et alcool −, se poursuit jusqu’aux années 1880.
En 1890, deux compagnies de tabac y ont établi leur fabrique alors qu’un menuisier occupe toujours un logement aux étages. Le médecin et pharmacien Joseph-Auguste Laviolette achète l’emplacement en 1892 d'Alphonsine Roy, veuve de Dumas. Laviolette entreprend l'année suivante d’importantes rénovations réunissant la maison rue Saint-Paul et l’immeuble de la rue des Commissaires en un seul bâtiment couvrant l’ensemble du lot, sous une nouvelle toiture. Suivant le changement de vocation amorcé dans les années précédentes, le nouveau bâtiment sera consacré à la fabrication, mais l'histoire de l'immeuble Norbert-Dumas, en tant que bâtiment autonome, se termine en 1893 avec la création de l'immeuble de Laviolette.
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Construction initiale
Date de construction :
1846
Concepteur de la construction :
Lambert Bleau (maçon et entrepreneur)
Gilbert Prévost (maçon et entrepreneur)
Propriétaire constructeur
:
Norbert Dumas (avocat) (propriétaire du 1942-08-09 à v. 1865) Dumas décède entre 1864 et 1870. Sa veuve, Alphonsine Roy, vend la propriété le 3 novembre 1892.
Locataire ou autre usager d'origine :
Olivier Favreau (marchand de dry goods) (locataire de 1846 à 1858) Informations biographiques disponibles pour l'année 1849 Olivier Favreau était locataire de la maison rue Saint-Paul appartenant à Dumas au moins depuis 1842. Il est le premier locataire de la maison-magasin qu’il sous-loue toutefois en partie.
Commentaire sur la construction
Olivier Favreau était locataire de la maison rue Saint-Paul appartenant à Dumas au moins depuis 1842. Il est le premier locataire de cet immeuble qu’il sous-loue toutefois aussitôt en partie.
Fonction(s) d'origine et type particulier
Fonction(s) spécifique(s) :
entrepôt
auberge
Fonction(s) générale(s) :
commerce
habitation
Commentaire
La fonction résidentielle de l’immeuble disparaît au cours des années 1880.
Autres travaux – Modifications
Travaux 1 :
Date des travaux : 1893
Intégration de l'immeuble dans un bâtiment unifié avec celui de la rue Saint-Paul. Le rôle foncier de 1893 indique que l’immeuble de la rue des Commissaires est vacant. À partir de 1895, les occupants sont donnés seulement sur la rue Saint-Paul.
Autres propriétaires ou locataires (sélectif)
Locataires :
La Compagnie du Richelieu (locataire de 1850 à 1851) Informations disponibles pour l'année 1849 Les rôles d'évaluation comportent certaines ambiguïtés. Il semble néanmoins que cette compagnie de navigation en provenance du Richelieu, sous direction francophone, installe ses premiers bureaux montréalais dans ce bâtiment. Elle se déplacerait ensuite à proximité dans deux autres bâtiments similaires où on la retrouve successivement en 1851 et 1852. On la retrouvera de nouveau dans le secteur après une restructuration
Protections patrimoniales du bâtiment
Le bâtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :
Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré). Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivante :
Situé dans un secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Vieux-Montréal (juridiction municipale)
Numéros de référence
Bâtiment
:
0040-65-6775-01
Propriété
:
Fiche 1 de 1 sur cette propriété
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sont définis au 
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