En l'absence d'une mention de confirmation, l’identification « pierre grise de Montréal [calcaire] » est présumée d’après l’apparence et l’époque d’utilisation.
Ce bâtiment fait partie de l'ensemble suivant :
Musée Marguerite-Bourgeoys Histoire de l'ensemble Musée ouvert en 1998, réparti dans deux bâtiments. Il occupe le sous-sol et tout l'arrière de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, ainsi qu'une partie de l'école du même nom.
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Histoire du bâtiment
En 1893, les sulpiciens font ériger un nouveau bâtiment destiné à abriter l’école Notre-Dame-de-Bon-Secours. Peu avant la construction, l’élargissement de la rue des Commissaires (rue de la Commune) entraîne la démolition de l’ancienne école qui logeait dans un bâtiment érigé sur un terrain adjacent à la fin du XVIIIe siècle. Vacant depuis au moins vingt ans, l’emplacement, voisin de celui de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, fait d’ailleurs partie d’un terrain plus vaste appartenant depuis le XVIIe siècle au séminaire de Saint-Sulpice. La conception des plans de l’école serait attribuée à la firme d’architectes Perrault Mesnard et Venne qui, peu avant la construction de l’immeuble, avait réalisé d’importants travaux à la chapelle. Les ouvertures cintrées de l’école sont d’ailleurs très similaires à la partie arrière de la chapelle.
Depuis les débuts de la colonie, la Congrégation de Notre-Dame est chargée de l’éducation des jeunes filles sous la direction et la supervision des sulpiciens. Vouée essentiellement à l’enseignement primaire, l’école Notre-Dame-de-Bon-Secours, fondée par les sulpiciens en 1838, est dirigée dès le départ par les soeurs de la Congrégation de Notre-Dame. Lors de son ouverture en 1893, les religieuses y dispensent l’enseignement en français aux jeunes filles des familles défavorisées du quartier. Cinq classes sont ouvertes et desservent à l’origine près de deux cent quarante élèves.
Dès 1912, la Congrégation de Notre-Dame établit dans l’école une résidence pour les religieuses qui y enseignent. L’établissement scolaire qui est rattaché à la Commission des écoles catholiques de Montréal en 1930, conserve sa fonction jusqu’en 1968. L’immeuble continue cependant de servir durant une trentaine d’années de résidence de religieuses qui y tiennent aussi, au milieu des années 1970, un atelier de tissage. De 1996 à 1998, d’importants travaux de restauration permettent l’aménagement du musée Marguerite-Bourgeoys dans le bâtiment. Les anciens locaux de classes sont réaménagés en bureaux au rez-de-chaussée et en salles d’exposition à l’étage, alors qu’un important site archéologique, mis au jour sous l’école et une partie de la chapelle adjacente, est aussi aménagé en salles d’exposition. Demeurée la propriété du séminaire de Saint-Sulpice, l’école Notre-Dame-de-Bon-Secours abritait toujours en 2008 les salles et les bureaux administratifs du musée, ainsi qu’un logement de religieuse.
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École Notre-Dame-de-Bon-Secours (locataire de 1893 à 1968)
Fonction(s) d'origine et type particulier
Fonction(s) spécifique(s) :
école
Fonction(s) générale(s) :
religion
édifice public ou institution
Autres travaux – Modifications
Travaux 1 :
Date des travaux : 1996-1998 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Transformation de l'immeuble en musée. Une subvention a été versée pour ces travaux.
Protections patrimoniales du bâtiment
Le bâtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :
Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré). Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivante :
Situé dans un secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Vieux-Montréal (juridiction municipale)