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caractères physiques.
Pierre
:
Premier niveau : calcaire gris non identifié, mais probablement de la pierre grise de Montréal provenant d'une carrière du nord de l'île de Montréal ou de l'île Jésus.
Ce bâtiment fait partie de l'ensemble suivant :
Porte du Ciel Histoire de l'ensemble Ensemble créé au XXe siècle, qui comprend un bâtiment principal reconstruit à partir d'une structure du XIXe siècle, ainsi qu'un autre édifice, plus ancien, qui comptait plusieurs logements autrefois, et qui a été intégré à l'ensemble tout en gardant sa volumétrie d'origine (mais avec une façade modifiée par le changement de fonction). La Porte du Ciel, institution qui recevait des femmes âgées démunies de 1957 à 1992 (devenue un centre de ressourcement spirituel par la suite), avait repris en 1957 un bâtiment utilisé auparavant par l'hôpital Notre-Dame-de-la-Merci, qui logeait et soignait des hommes âgés indigents.
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Histoire du bâtiment
En 1930, le journaliste Olivar Asselin, alors secr?taire du Refuge de Notre-Dame-de-la-Merci, invite les bienfaiteurs ? l'assembl?e g?n?rale annuelle du Refuge. Cette œuvre charitable qui s'occupe d'hospitalisation et d'h?bergement de la vieillesse indigente a ?t? mise sur pied en 1915 par Achille David, « un communiste chr?tien » selon Asselin, qui r?ussissait tant bien que mal ? loger les malades particuli?rement d?munis. ? cause du manque d'argent chronique, ceux-ci ?taient expuls?s r?guli?rement de ces locaux de fortune. En 1923, Achille David loue de la succession Molson deux ?tages de l'immeuble situ? au 459 de la rue Saint-Paul Est. Il y installe ses pensionnaires mais rapidement, il lui devient impossible de payer le loyer.
En 1925, Olivar Asselin, qu'Achille David avait rencontr? par hasard l'ann?e pr?c?dente, devient la cheville ouvri?re du renouveau de cette œuvre en prenant la responsabilit? de secr?taire du Refuge Notre-Dame-de-la-Merci. Il sensibilise le public ? cette cause, met sur pied un conseil d'administration compos? de personnes influentes et demande aux Fr?res hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu de prendre en charge cette institution. Ceux-ci arrivent en 1927 en provenance de Lyon. Gr?ce ? cette nouvelle ?quipe, les finances sont remises sur pied et on peut m?me acheter l'?difice. ? cette m?me ?poque, le conseil d'administration doit louer la maison de pierre voisine pour loger les Fr?res. Cette maison d?labr?e est alors r?nov?e et leur sert de premier noviciat.
Au Refuge, les demandes d'admission se multiplient et les places deviennent de plus en plus restreintes. On projette donc en 1929 de construire l'h?pital Notre-Dame-de-la-Merci sur le boulevard Gouin Ouest. Cet ?difice, oeuvre des architectes J.-Omer Marchand et de Joseph Sawyer, sera termin? en 1932 et pourra accueillir 400 vieillards n?cessiteux. Au moment o? les Oeuvres de Notre-Dame-de-la-Merci sont en pleine expansion, en f?vrier 1931 un incendie endommage s?rieusement l'?difice de la rue Saint-Paul. On profitera de l'occasion pour rendre l'?difice ? l'?preuve du feu et on fait encore appel ? l'architecte J.-Omer Marchand. Il proposera des transformations majeures qui lui donneront son apparence actuelle. L'?difice pourra alors loger plus de 200 hommes dans le besoin, vieillards, invalides ou infirmes.
En 1956, le cardinal Paul-?mile L?ger confie aux Fr?res hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu la direction et l'organisation de l'h?pital Saint-Charles-Borrom?e. Le Refuge c?de alors sa place ? l'h?pital Porte du ciel, nom donn? par le cardinal. L'ann?e suivante, les Servantes de Marie-Immacul?e prendront en charge cet ?difice pour desservir cette fois-ci une client?le de femmes ?g?es et d?munies. Elles inaugurent leur prise de possession par une corv?e faisant appel ? des pl?triers, menuisiers, plombiers et ??lectriciens b?n?voles qui apportent leurs outils pour faire un grand m?nage dans l'?difice. Une chapelle, quatre grandes salles et les ?tages sup?rieurs accueilleront les femmes malades et indigentes.
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Avant 1923, ce bâtiment aurait servi de brasserie, de pension pour les débardeurs et de fabrique de munitions.Cet immeuble du XIXe siècle a été modifié en 1931 à la suite d'un incendie. La volumétrie actuelle date de cette époque. Des travaux ont encore eu lieu plus tard, sous le contrôle de la Porte du Ciel (1957). Une plaque à l'entrée donne les dates 1957-1982.
Fonction(s) d'origine et type particulier
Fonction(s) spécifique(s) :
hospice
Fonction(s) générale(s) :
habitation
édifice public ou institution
Protections patrimoniales du bâtiment
Le bâtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :
Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré). Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivante :
Situé dans un secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Vieux-Montréal (juridiction municipale)